Epicerie Ménage : braderie avant fermeture
L’épicerie Ménage de Bielle fermera définitivement ses portes le 30 septembre. “Après 3 ou 4 générations, nous sommes la dernière famille qui aura tenu ce commerce” m’a précisé Joseph Ménage.
Je lui ai demandé si d’éventuels repreneurs s’étaient manifestés, il a simplement conclu “Nous ne voulons personne”. Un camion de la superette du centre d’Arudy devrait faire un passage à Bielle lors de sa tournée pour dépanner les clients qui n’ont pas la possibilité de se rendre à Arudy, Louvie-Juzon ou Laruns.
En attendant, vous pouvez profiter des derniers articles de quincaillerie dans la braderie à l’arrière du magasin.
Une bien triste nouvelle pour le village, d’autant que la boucherie Botaya annonce également sa fermeture prochaine…
et oui bientot je vais etre seul, isolé.
que ves faire la mairie?.
nous travaillons tellement peu avec les gens du village que je comprend l’attitude des 2 autres commerçants .
j’ai fait une experience pendant 2 semaines j’avais laissé mom magasin du village ouvert et malheureusement seulement 4 personnes du conseil municipal sont venus a la boutique aux heures d’ouverture.( frustrant quand on sait que les autres se servent a la concurence qui ne rapporte rien dans les caisses locales ) meme le maire n’a pas donner l’exemple .peut etre qu’ilva réfléchir a mon article et peut etre qu’on pourrais essayer de sauver au moins le boulanger .nous pourrions envisager une rencontre pour en parler …
ou sinon mon tour viendras et bielle sera enfin sans plus aucun commerce…..
Phase terminale d’une longue agonie commencée dans les années trente.
Mon ami André Mouluquet et moi avons fait appel à notre mémoire et essayé, avec un peu de nostalgie, d’établir la liste des commerces et artisans de Bielle avant la guerre de 39.
Nous avons certainement commis quelques erreurs ou omissions que pourront rectifier les plus anciens mais l’essentiel est de mettre en évidence une longue et inéluctable transformation de notre société.
2 boulangers : Casaux, Mouluquet puis Gervais.
3 bouchers : Sathué, Priou, Labadiole Jacques.
6 épiceries : Blanco, Isaure, Arruebo, Lavielle ( coopérative de consommateurs ), Ménage.
1 fruits et légumes : Soumet .
1 marchand de tissus : Arripe.
1 marchand de vin : Laguna.
1 marchand de journaux : Glère.
1 hôtel , café, restaurant, billard, piano mécanique, kiosque à musique tenu par la famille Bonniort.
4 cafés : Paralieu ( tabac ), Arruebo, Claverie, Castet à l’Ayguelade.
3 meuniers : Lasserre, Abadie, Mouluquet Noémie.
4 cordonniers : Romain Bordenave, Henri Sargousse, Pausader, Soulé.
1 bourrelier : Lousteau .
1 charron : Bernis.
2 scieries : Lasserre-Loupoueyou et Lahet.
2 menuisiers : Nouzeret, Castet.
2 charpentiers : Gaulet Jacques , Gaulet Joseph.
2 maçons : Mouluquet Pierre, Entreprise Loustalet Augustin.
2 forgerons : Cazenave, Biscourt.
2 tailleurs : Cami, Paralieu.
2 couturières : Catherine et Hélène Loustalet.
1 brodeuse : Melle Trescazes.
2 pompes à essence : Laguillon, Ménage.
1 mécanicien : Laguillon.
1 peintre-zingueur-plombier : Jean Mouluquet.
1 charbonnier : Brioulet.
1 sage-femme : Mme Lacouette.
1 guérisseuse ( broutche ) : Mme Puyaucale.
1 rebouteux-arracheur de dents-vétérinaire : Jean Baylocq ( mon grand-père maternel )
1 société de secours mutuel : Président Pausader cordonnier.
1 coiffeur : Lahet Auguste.
1 cuisinier : Justin Lacouette .
1 marchand de bestiaux : Castaing.
1 marchand de cochons : Canton.
1 réparateur de parapluies : Pierre Bernos .
2 batteuses : Pardies et une communale.
C’était aussi :
1 gare avec 4 trains par jour. Banos chef de gare.
1 bureau PTT : Melle Hourcade.
1 taxi : Sarrailh, Chenard Walker décapotable huit places.
10 ou 12 voitures ou camionnettes.
1 camion avec transmission par chaîne et roues à bandages , scierie Lahet.
3 téléphones.
1 école primaire ( Mme Gay )
1 école des filles ( Mme Laborde )
1 école des garçons ( Mr Gay )
Trés bien Adrien pour ton article,mais si je peux me permettre de faire quelques rectifications ne m’en veux pas.
Il y avait une scierie chez Pardies qui employait 2 ouvriers ‘(fermée à la mobilisation) – Il y avait également à coté de la gare un grand bàtiment dans lequel de nombreux ouvriers travaillaient le marbre du Bénou – Il faut ajouter un patissier (Pierre Portes) gendre chez Arrieubo – Deux autres meuniers (Paris Canton) et chez (Portes) en bas du village.
Augustin Loustalet était un très bon charpentier et également un spécialiste dans la fabrication d’escaliers,il travaillait à l’époque avec son oncle (Cabanes) de Laruns qui lui était entrepreneur de maçonnerie. Voila pour mon rectificatif. Amicalement Pierrot
Merci Pierrot. J’ignorais totalement. J’avais 8 ans en 39 et les souvenirs de cette période sont assez vagues. Tu étais déjà un adolescent et tes souvenirs sont donc plus précis.